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Quelles sont les start-up françaises les plus prometteuses ?

On parle encore peu des start-up françaises. Les consommateurs français sont très friands et utilisent énormément les services et produits proposés par les start-up américaines, mais ne savent pas toujours ce qu’il en est pour celles qui se sont créées et se développent dans leur pays.

Les mentalités changent, et le gouvernement de Macron met à l’honneur les entrepreneurs français qui proposent des solutions innovantes pour changer notre manière de communiquer, nous rapprocher les uns des autres ou abolir les frontières.

Selon Linkedin, les jeunes pousses françaises sont extrêmement prometteuses, et ont tout pour devenir de grandes entreprises. Le réseau social a en effet révélé il y a quelques semaines sont top 25 des start up les plus prometteuses. On y retrouve des géants comme Qonto, Mal ou Snips, qui ont déjà plusieurs levées de fond et des milliers (voir millions d’utilisateurs).

Mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue les défis qui s’imposent encore aux Start-Up en France. Difficultés à trouver des financements, fiscalité et barrières pour scaler à l’étranger, qu’en est-il de l’écosystème des start-up chez nous. C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Les plus grandes start-up en France : le classement Linkedin

Linkedin a réalisé en octobre dernier un classement des meilleures start-up française. Le réseau social s’est basé pour ce faire sur 4 critères principaux :

Quelles sont les meilleures start up en France ?

  • le nombre de personnes travaillant pour la start up;
  • le nombre de personnes engagées sur son réseau social
  • l’intérêt pour les offres d’emploi postées par la start up;
  • et l’attractivité auprès des meilleurs talents.

Comme on peut le voir, l’angle adopté par Linkedin était de voir quelle était le pouvoir d’attraction de ses jeunes entreprises auprès des nouvelles recrues. Et ses capacités de développement en ressources humaines. On ne parle donc pas des start up qui ont le plus gros chiffre d’affaires ou nombre d’utilisateurs, mais celles qui se développent le plus rapidement en interne.

Voici le top 10 :

  • PayFit
  • Snips
  • Qonto
  • Everoad
  • Blade Shadow
  • Wemanity
  • Navya
  • Aircall
  • Tiller Systems
  • Back Market

La question du financement : entre bulle et crack

Pour permettre à ses start up de se développer, un éco système doit avant tout leur apporter suffisamment de fond pour faciliter le recrutement et mettre en place une bonne stratégie de communication et marketing. Les banques centrales françaises et européennes ont dernièrement permis un afflux financier conséquent qui a favoriser la création d’une bulle au niveau des start up. En effet, les levées de fond ont enregistré des taux record, 3 fois supérieurs à ce qui a été observé ces dernières années. Alors est-ce une bonne chose, et le signe d’un réel engouement pour ces toutes jeunes entreprises.

Celles qui attirent le plus les liquidités sont de manière logique les start-up dans le monde de la finance (ou fintech). Ce sont elles qui ont enregistré le plus de fond en capital risque, notamment parce qu’elles intéressent directement les banques et les compagnies d’assurance. En matière d’investissement, même les start up qui sont en early stage ont une place écrasante dans la valeur observée sur ces dernières années.

Mais en matière de start up, on connait des tendances qui peuvent être passagères. On avait déjà observé la même chose pour tout ce qui est cloud computing dans les années 2010, puis dans l’intelligence artificielle et le big data. On a également tendance à tout mélanger, et à renfermer les start-up dans un seul et unique secteur alors qu’elles peuvent toucher à plusieurs.

Un signe intéressant est également de voir que les investissements étrangers (notamment américains et anglais) sont de plus en plus important. Cela favorise le développement de nos entreprises à l’international, et montre que nous pouvons être innovants et précurseurs dans certains domaines.

Sommes-nous en surchauffe

Le problème avec cette logique d’investissement est qu’elle va avoir tendance à se disséminer sur les petits acteurs. Les levées de fond de plus de 10 millions ont presque chuté de moitié, ce qui ne permet pas toujours à nos start up de faire une vraie différence à l’étranger. Cela montre aussi que les investisseurs sont moins prompts à prendre beaucoup de risque, et se méfie des échecs que peuvent rencontrer nos jeunes entreprises. C’est particulièrement le cas pour celles en early stage, alors que ce sont précisément elles qui ont besoin d’investissement.

Pour plus d’informations sur l’actualité des start-ups, rendez-vous sur Neoproduits.

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