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Cinéma

La Colline aux coquelicots

la colline aux coquelicots

Après Les comptes de terremer en 2006, Gorō Miyazaki* adapte ici le manga La Colline aux coquelicots à grand succès** de Chizuru Takahashi et scénarisé par Tetsurô Sayama.

Voici le synopsis de La Colline aux coquelicots : Umi, jeune lycéenne de bonne famille, qui en plus d’étudier, s’occupe des tâches ménagères de la pension familliale perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Cette vieille bâtisse est occupée par sa grand mère, sa petite sœur, son petit frère, ainsi que des pensionnaires (Sachiko, Miki et Yoshiko) et sa mère, qui de temps à autre, revient de son voyage due à son métier de professeur.

En plus de préparer le repas, Umi a prit pour habitude depuis toute petite de hisser des drapeaux afin d’envoyer des messages à son père marin. Même après la mort de celui-ci durant la guerre de Corée, elle n’a pas oublié un jour de le faire.

Une fois au lycée, elle découvre qu’un mystérieux inconnu a écrit un article sur ce fameux signal dans le journal du lycée. On apprendra plus tard, que le bateau de cette personne est visible depuis la chambre de Sachiko.

Peu après, durant la pause déjeuné, Umi et ses amies assistent à une scène inattendue : Shun, coqueluche de nombreuses filles, se jette du haut du Quartier Latin, vieux bâtiment qui abrite les clubs du lycée (physique-chimie, de philosophie ou d’archéologie), pour plonger dans un bassin en contre-bas. En effet, la construction est menacée de destruction à cause de sa vétusté. C’est à ce moment là qu’un lien se créer entre Shun et Umi. Que va devenir le quartier latin ? quel est le lien entre ces deux personnages ?

Kokuriko zaka kara

Mon avis sur La Colline aux coquelicots

Ce nouveau venu du Studio Ghibli que j’ai regardé en vostfr est je trouve beaucoup plus ciblé ado qu’enfant. La trame secondaire (la relation ambigu entre les deux héros) est délicate et est très bien gérée. Le passé de Umi est dévoilé au fur et à mesure de l’histoire ce qui rend le récit très fluide et on a le temps de digérer et de chercher à comprendre nous mêmes, à trouver le pourquoi du comment. C’est une gentille fille qui découvre les joies de vivre en société, tels une femme moderne ; c’est d’ailleurs un message caché de l’anime car il nous montre les différentes facettes du Japon du passé, présent et future grâce à la grand mère, la mère et la fille.

Malgré cela, La Colline aux coquelicots ne se placera pas dans les classiques, le film d’animation japonais est magnifique, bouleversant, mais on hésitera à le regarder dans la période de noël prochain.

* Fils du célèbre réalisateur et scénariste Hayao Miyazaki (Studio Ghibli).
** Publié dans les pages du magazine Nakayoshi en 1980 et ensuite en volume chez Kodansha.

Kokuriko

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