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Selon Google, vous pourriez très bien vous passer de VPN

Et si vous pouviez protéger votre vie privée sur Internet sans avoir à installer un VPN ? C’est le pari que souhaite relever Google. Le géant de la recherche Internet a en effet du s’intéresser à ce sujet bon gré mal gré après avoir subi une attaque très importante en 2009.

Il a développé depuis une stratégie pour permettre à ses collaborateurs de passer par des réseaux non sécurisé sans pour autant utiliser de VPN. C’est le projet BeyondCorp qui permet non plus de sécuriser son réseau (en passant par un tunnel de cryptage distant), mais de sécuriser directement son appareil. Nous vous expliquons comment il fonctionne et les changements qu’il pourrait apporter au secteur de la cybersécurité.

Qu’est-ce que BeyondCorp

C’est l’un des responsables CTO du géant Google, Max Saltonstall, qui a annoncé récemment la création de BeyonCorp. Une nouvelle approche de cybersécurité qui devrait permettre de se libérer des VPN.

Comment Google pense pouvoir se passer d'un VPN ?

Après que l’entreprise ait été attaquée en 2009, Google a complètement repensé son système de sécurité. Désormais, il contrôle non pas les réseaux sur lesquels vont se connecter ses employés. Mais directement leur appareil et finalement les internautes. Cela permet donc de travailler sans risquer de leaker des données sensibles. Ni laisser de trace, sans avoir recours à un VPN classique.

Comment cela fonctionne concrètement

En déplaçant le point d’attention sur les appareils, et non plus les réseaux, Google a du commencer par faire l’inventaire de son parc informatique. Évaluer son état de santé, et la quantité de données qui y était stocké était nécessaire pour savoir si l’entreprise pouvait lui faire confiance pour préserver ses données sensibles.

Concrètement, BeyondCorp est surtout un contrôle d’accès contextuel, qui passe par un meilleur aperçu de la santé de ses appareils et de l’utilisation qu’en font les collaborateurs. Cela permet donc de surfer sur des réseaux zéro confiance en définissant quelles machines et quels salariés peuvent y accéder sans faire courir de risque à l’entreprise.

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