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Cinéma

Festival Télérama 2012

15eme festival cinema telerama

Comme chaque année, Télérama nous organise son festival des meilleurs films d’arts et essais pour ravir ceux qui ont loupés certains films de 2011 car trop occupés à jouer au justicier sur 360 ou tout simplement par raison financière.

Beaucoup moins fun… Mais rassurez-vous, pour cette 15ème édition (du 18 au 24 janvier – 3€ la place), vous aurez droit au magistral Black Swan avec Natalie Portman dans son plus bel appareil, orchestré par Darren Aronofsky (Requiem for a dream) ; mais également au héro solitaire cascadeur/chauffeur (alias le nouveau beau gosse Ryan Gosling) dans Drive dirigé par Nicolas Winding (Trilogie Pusher).
Si il vous reste encore un peu de temps et que vous aimez les films tordus, courez voir La Piel que habito de Pedro Almodovar (Volver) ; attention au bistouri et aux surprises ! Ce thriller pervers et noir vous manipule jusqu’à la dernière minute.

Si vous êtes du genre à aller avec maman, ou tout simplement que vous vous intéressez à l’élection du pape par les cardinaux et aux conséquences que cela peut provoquer en tant que personne humaine, allez voir Habemus papam réalisé par Nani Moretti.

Mon autre coup de cœur de l’année 2011 est pour Incendies de Denis Villeneuve ; la force qu’à Jeanne pour retrouver le passé de sa mère au Moyen-Orient, suite aux révélations laissées par 2 lettres en testament. L’une est pour son père cru mort depuis leurs arrivés, elle son frère jumeau au Canada et l’autre pour leur frère dont ils ignoraient encore l’existence.

Coup de chapeau pour Céline Sciamma et son magnifique film Tomboy sur la recherche d’identité sexuelle.

Il reste encore beaucoup beaucoup de films à l’affiche que je n’ai pas encore vu comme Les neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian, Une séparation d’Asghar Farhadi, L’exercice d’état de Pierre Scoeller, Le Havre d’Aki Kaurismäki, Il était une fois en Anatolie de Nri Bilge Ceylan, Le gamin au vélo des frères Dardenne, La guerre est déclarée de Valérie Donzelli, Essential Killing de Jerzy Skolimowski et Les bien-aimés de Christophe Honoré.

On se retrouve là-bas !

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